SOMMAIRE - Alimentation

Pas amatrice de selfood, j'ai chipé mes images sur Burst !

Salut !

Je te retrouve aujourd'hui pour le sommaire d'un dossier sur l'alimentation responsable. Mon propos se veut synthétique, pas novateur. J'inventerai tout au plus un nouveau "ton" pour te parler de ce que tu mets dans ton assiette.

Disclaimer

Un disclaimer s'impose, comme à chaque fois. Je ne suis pas diététicienne, je partage simplement le fruit de mes recherches pour une alimentation raisonnée et responsable, autant pour la planète que pour ma propre santé.

Je ne m'apparente pas à un courant alimentaire comme il en existe - veganisme, végétarisme, végétalisme etc. Si tu m'invites chez toi, je ne refuserai pas de manger ce que tu me proposes car je crois en une alimentation pétrie de partage et de simplicité.

Les études, comme les sondages, sont discutables. J'en présenterai certaines sur lesquelles je m'appuie dans ce dossier, tout en incitant à la plus grande prudence : regarder le commanditaire de l'étude et des sondages est le fondement d'une approche critique de ces enquêtes souvent biaisées.


Vie étudiante : les débuts

J'ai appris à cuisiner lors de mes études. Entendons-nous bien : je savais jusque-là te préparer un fondant au chocolat du tonnerre, des pâtes bolognaises fondantes et une salade composée savoureuse.

Mais lorsque j'ai eu à gérer un budget courses et me retrouver devant les rayons d'un supermarché, j'ai vite compris qu'il faudrait me pencher sérieusement sur la question de mon alimentation pour éviter trois écueils : le portefeuille vide au 12 du mois, l'écoeurement face au cinquième plat de pâtes de la semaine et la nécessité d'une santé préservée.

J'ai donc commencé par reproduire les plats que Maman préparait avec soin, en les revisitant "à l'étudiante". Herbes aromatiques en guise d'assaisonnement, viandes rouges cuites dans l'huile et mug cakes dosés à la louche ont accompagné les premières semaines de mon installation.

Mais cuisiner à l'huile lorsque l'on vit dans un aussi petit espace que ma mansarde parisienne, c'est exposer ses murs et ses affaires au doux fumet de la friture. En parallèle, je commençais à saturer de viande rouge : les salades composées du CROUS venait compenser mes dîners trop riches, et parer ma conscience d'un vernis équilibré.

Inévitablement, j'ai compris qu'il me fallait m'adapter.

Méthode et questionnements

J'avais déjà discuté nutrition avec une amie végétarienne, devenue végétalienne puis vegan. Maman elle-même, s'appliquant soigneusement à cuisiner des plats sains et équilibrés,  avait décidé de réduire notre consommation de viande rouge : moins fréquemment, mais de meilleure qualité. Le terrain était fertile à une prise de conscience.

Ma réflexion a commencé simplement : de quoi avais-je besoin pour être au meilleur de ma forme physique, mais aussi mentale ? Alors que la culture occidentale pâtit du "trop de choix" et que des sons de cloche contraires viennent troubler la réflexion de ceux qui aspirent à bien manger, qui écouter ? Que choisir face aux multiples possibilités offertes sur les rayonnages des magasins ? Quels magasins privilégier, d'ailleurs ? Le bio est-il la panacée ?

Je te l'accorde, ces nombreuses questions semblent insolubles. Pourtant, je crois en le pouvoir de la simplicité. Aussi ai-je commencé par faire preuve d'indulgence envers moi-même : j'allais tâtonner et me tromper, et ce n'est pas grave. Tout comme ma transition vestimentaire, du fast fashion à une mode responsable, ma transition alimentaire prendrait du temps.

J'ai donc choisi de procéder par grandes familles d'aliments : les viandes, poissons, œufs ; les produits laitiers ; les matières grasses ; les produits maraîchers (légumes et fruits) ; les céréales et les légumineuses et enfin les glucides (sucres et produits sucrés).

Pour chaque catégorie, je te présenterai donc les idées communément admises dont ils sont assortis, puis ce que j'ai découvert sur leurs apports réels, les conséquences de leur consommation - sur l'environnement et la santé de l'homme - et enfin mes astuces pour les cuisiner, mieux les choisir ou les remplacer.

Etant donné la complexité du sujet, je souhaite publier chaque catégorie séparément. Cet article ne vise donc qu'à rester (un) sommaire, et il te faudra attendre un peu pour la suite. On se retrouve donc très bientôt ! D'ici là, prends soin de toi et reste chez toi.

Camille